Le préjudice esthétique peut être défini comme la répercussion d’une atteinte anatomique ou anatomo-physiologique à la personne, entraînant chez l'assuré une altération de son image, mais aussi une altération de l’image que les autres se font d'elle ou une atteinte psychologique limitée que le médecin sait être habituelle.
L’importance du préjudice esthétique est appréciée en fonction des séquelles laissées par la blessure subie (localisation et apparence des cicatrices et infirmités) et de l’âge de l'assuré.
Le préjudice esthétique est indemnisé par un forfait et il appartient au Contrôle médical de la sécurité sociale d’évaluer ce préjudice à l’aide d’une échelle numérique similaire quant à la graduation à celle utilisée pour la détermination du préjudice pour douleurs endurées, mais en partie différente quant aux montants.
Les forfaits fixés au nombre indice cent du coût de la vie :
| Echelle | Préjudice esthétique | Indemnités (€) (indice 100) |
| 1 | très leger | 58 € |
| 2 | léger | 146 € |
| 3 | modéré | 365 € |
| 4 | moyen | 1.022 € |
| 5 | assez important | 2.189 € |
| 6 | important | 3.649 € |
| 7 | très important | 7.297 € |
A noter que l’assuré ne peut bénéficier d’une indemnité pour préjudice esthétique que dans le cas où l’assuré a des séquelles définitives, c’est-à-dire uniquement si l’assuré présente un taux d’incapacité partielle permanente.